Pour Si Peu

Récit d’une violence ordinaite

« Tu ne vas pas écrire un bouquin pour si peu ! »

Ces mots glacent Alwena alors qu’elle vient d’évoquer, pour la première fois, l’idée d’écrire sur son enfance. À quarante ans révolus, cette femme accomplie porte encore les cicatrices invisibles d’une violence familiale banalisée, minimisée, réduite à si peu.

Pour si peu est le récit poignant d’une résilience intime.
Un témoignage rare, brut et sans détour sur ce que l’on appelle les violences éducatives ordinaires — celles qui ne laissent pas de traces visibles, mais sculptent à jamais l’âme d’un enfant.

Alwena brise aujourd’hui le silence sur cette enfance volée, où chaque repas pouvait devenir un champ de bataille, où chaque note à l’école jugée insatisfaisante déclenchait un orage de réprimandes et de coups, où les mots « c’est ta faute » résonnaient comme une litanie sans fin.

Comment une petite fille apprend-elle à devenir invisible pour survivre ?
Comment évoluer quand ceux qui devraient protéger sont ceux dont il faut se méfier ?
Et surtout, comment se reconstruire quand on a intériorisé l’idée que la souffrance est méritée ?

Ce récit bouleversant n’est pas seulement un témoignage : c’est le portrait saisissant d’un système familial toxique où l’emprise psychologique façonne les êtres, divise les fratries et perpétue ses mécanismes sur plusieurs générations.

Un texte fort, nécessaire, et profondément humain.

A propos d’Alwena

Par choix, Alwena publie ce récit sous pseudonyme.
Son souhait : faire entendre la voix d’une enfant trop longtemps réduite au silence, sans détourner l’attention de l’essentiel — le message du livre.
À travers Pour si peu, elle espère contribuer à briser l’isolement de celles et ceux qui ont vécu, ou vivent encore, dans l’ombre de violences invisibles.